Projet de territoire 2018-2035 (SCoT)

Le Pays de Quimperlé ne cesse de se développer et ça n’est pas prêt de s’arrêter ! Afin d’orienter et d’accompagner ce développement, les élus communautaires ont approuvé le 19 décembre 2017 la révision du Schéma de cohérence territoriale (SCoT) pour la période 2017-2035.

Par délibération en date du 25 novembre 2021, le conseil communautaire a tiré le bilan de la mise à disposition du public et a approuvé la modification simplifiée du Schéma de Cohérence Territoriale. Cette modification a pour objet la prise en compte de la loi ELAN qui prévoit que le SCoT doit déterminer, sur les communes littorales, les critères d’identification des villages, agglomérations et autres secteurs déjà urbanisés et en définir la localisation. Le dossier est tenu à la disposition du public au siège de Quimperlé Communauté aux jours et heures d’ouverture et est consultable sur le présent site internet dans la rubrique « documents associés ».

Le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) est un document d’urbanisme qui détermine à une échelle large un projet de territoire visant à mettre en cohérence l’ensemble des politiques sectorielles notamment en matière d’urbanisme, d’habitat, de déplacements et d’équipements.
Il planifie les grandes lignes de l’aménagement du territoire de Quimperlé Communauté. Il définit l’équilibre entre les choix de protection et les options de développement. Ainsi, il encadre les futures décisions des politiques publiques locales d’urbanisme.
Oui, le territoire de Quimperlé Communauté est couvert par un SCoT à son échelle depuis 2008. Il a été modifié en 2012 puis entièrement révisé en 2017. Le SCoT révisé couvre la période 2017-2035.

J’habite, je vis, je me déplace, je consomme sur le territoire de Quimperlé Communauté … et demain, nous serons potentiellement environ 12 000 habitants supplémentaires à faire la même chose !

Alors le SCoT pose des règles élèmentaires sur la localisation de ces nouveaux ménages, des futurs commerces, des zones d’activités mais aussi  sur la manière de protéger nos ressources pour mettre en œuvre un développement durable : préservation de l’agriculture, du littoral, de notre patrimoine naturel et paysager si varié qui fait la richesse du pays de Quimperlé Communauté.

Son contenu précis est défini par le code de l’urbanisme. Il est composé de trois documents :

  • Un Rapport de Présentation
  • Un Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) correspondant au projet de territoire
  • Un Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) correspond au document opérationnel et opposable

Le Pays de Quimperlé constitue un territoire de Bretagne aux valeurs et à l’identité affirmées. S’appuyant sur la rencontre des atouts locaux et des enjeux globaux, le Pays de Quimperlé retient six fondements pour bâtir son projet de développement et d’aménagement durables :

  • Un territoire au cœur de la Bretagne Sud,
  • Une stratégie de croissance choisie,
  • Un territoire solidaire,
  • Une ruralité innovante,
  • L’eau et le paysage, vecteurs de coopération et de valorisation,
  • La transition énergétique engagée.

Le projet axe ensuite son développement sur les trois points suivants :

  • Pérenniser un système économique durable,
  • Affirmer un maillage territorial équilibré et dynamique,
  • Accueillir au sein de cadres de vie préservés.

  • Une perspective démographique de 66.830 habitants à l’horizon 2035,
  • Une armature urbaine à 4 niveaux structurant le territoire,
  • Un besoin de production de résidences principales et secondaires ≈ 450 logements/an,
  • Une part des logements à produire en densification fixée à ≈18% et répartie par commune
  • Un potentiel foncier d’extension d’urbanisation fixé à 368 hectares brut pour 18 ans,
  • Une maîtrise de ces consommations foncières par des objectifs de densité par commune,
  • Une production d’environ 20% de logements aidés,
  • Des outils pour promouvoir des typologies d’habitat adaptés au parcours résidentiel,
  • Des outils de valorisation de l’agriculture ; protection et gestion du foncier agricole,
  • Un développement du territoire basé sur sa capacité de mobilisation des ressources,
  • Une nécessité de créer 2 000 emplois en 18 ans,
  • Un besoin foncier de 57ha pour le développement des Zones d’Activités Économiques,
  • 18 ha dédiée aux équipements/hébergement touristiques, culturels et de loisirs,
  • Une Trame Verte et Bleue garante de la protection de la biodiversité, du patrimoine naturel et paysager,
  • Un développement de l’urbanisation au profit des centralités existantes,
  • Des interventions sur l’habitat, le patrimoine, l’implantation des commerces et des services pour revitaliser les cœurs de villes et de bourgs,
  • Un Document d’Aménagement Artisanal et Commercial (DAAC) ne permettant plus la création de nouvelles zones commerciales périphériques et imposant aux nouveaux petits commerces de s’implanter dans les centralités,
  • Des prescriptions énergétiques pour les équipements publics, les opérations d’ensemble, l’habitat…
  • Des actions pour limiter la consommation énergétique et augmenter la production d’énergies renouvelables,
  • Une cohérence entre les réseaux de mobilités et le développement de l’urbanisation,
  • Une promotion de la multiplicité des modes de mobilité pour le rabattement vers les transports en commun et les pôles d’échanges multimodaux,
  • Une valorisation de la façade maritime et des ressources de la mer,
  • Des  préconisations pour réduire la vulnérabilité des populations et des biens face aux risques d’inondations ou de submersion marine,
  • Des prescriptions de préservation de la qualité des ressources du territoire et ses espaces naturels.

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