Le bien-être de votre enfant à l’école : interview de Caroline Llonch, praticienne psycho-corporelle

Le bien-être de votre enfant à l’école, c’est le thème proposé à l’occasion du 3e rendez-vous de la santé*, jeudi 14 octobre à 20h, en salle du Conseil à Quimperlé Communauté. Rencontre avec l’une des intervenantes, Caroline Llonch, praticienne psycho-corporelle.

*Pass sanitaire obligatoire

  • Vous êtes praticienne psycho-corporelle, qu’entend-on par ce terme ?
    Il s’agit d’un terme pour parler de toute pratique qui passe par le corps (mouvements ou tapotements par exemple) pour retrouver un équilibre tête-cœur-corps. En d’autres termes, entre ma façon d’utiliser mon corps (coordination par exemple), mes émotions et ma manière de réfléchir.
  • Le bien-être de l’enfant à l’école semble plus que jamais au cœur des préoccupations, en regard de l’impact psychologique de la crise sanitaire sur les jeunes ?
    Oui, la crise sanitaire a un impact anxiogène sur tout le monde et sur les enfants en priorité, qui n’ont pas forcément les clefs de compréhension de la situation. Les aider à s’apaiser, via des activités spécifiques, facilitera leurs apprentissages et donc leur bien-être en classe.
  • Au-delà du Covid, quelles peuvent être les raisons qui conduisent au mal être de l’enfant ? Quels sont ses signes ?
    Un enfant qui ne veut pas partir le matin en classe, qui a mal au ventre, ou encore refuse de lire ou d’écrire, ou pour qui les devoirs sont une torture, voici des exemples qui peuvent alerter. Les causes peuvent être multiples : peur d’échouer, rythme soutenu de la journée qui ne correspond pas encore à l’enfant, peur de grandir, difficultés scolaires, crainte du groupe, difficultés à se faire des amis, etc..
  • Quelles clefs pour aider un enfant à se sentir bien ou mieux en milieu scolaire ?
    Différentes solutions sont envisageables : discuter avec l’enseignant déjà, qui passe 6h par jour avec l’enfant, et donc, connaît ses réactions en classe. Et ensuite, aller vers des spécialistes comme le psychologue, le médecin (si douleur au ventre par exemple), le praticien psycho-corporel, le psychomotricien, mais aussi l’orthoptiste (peut être que la fatigue et donc le mal-être en classe est dû à un souci de vision). Le but de mes approches est de fournir des outils, en l’occurrence des mouvements, qui vont d’une part soutenir l’enfant pour vivre au mieux sa journée, mais aussi à intégrer d’éventuels réflexes archaïques encore présents qui freinent l’enfant dans sa capacité à apprendre, à gérer ses émotions et à bouger son corps avec aisance. Ce sera le sujet de la conférence de jeudi et je vous invite à nous retrouver pour échanger !
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